dimanche 31 août 2008

La Charte d'Ottawa, la Charte de Bangkok, repère dans la Promotion de la Santé

Conférence prononcée à l’occasion du :
32ème congrès de l’association des médecins de langue française
Et
57ème congrès annuel de l’association médicale haïtienne « AMH »

La Charte d’Ottawa

• Le Contexte

Au cours de l’assemblée mondiale de la santé de 1977, il fut décidé que le principal objectif des gouvernements et de l’OMS pour les prochaines décennies devrait de faire accéder les peuples du monde entier à un niveau de santé leur permettant de mener une vie de qualité capable d’assurer leur croissance économique.

Quelques mois plus tard en 1978, l’OMS et l’UNICEF ont pris l’initiative de convoquer une conférence à Alma Ata pour assurer le suivi de la décision de l’assemblée mondiale de la santé de 1977. 134 pays furent représentés. Comme résultat de cette rencontre ce fut l’adoption de l’audacieux objectif :
« Santé pour tous en l’an 2000 »

Dès lors les participants à la conférence d’Alma Ata ont reconnu :
– La nécessité de Mettre en place des stratégies rationnelles. La promotion de la santé s’est révélée la stratégie idéale
– La nécessité de Réallouer au profit de la santé des ressources mondiales utilisées pour le financement d’armes et des conflits armés.

Première conférence sur la promotion de la santé

A la suite de l’adoption à Alma Ata, de la PS comme stratégie idéale pour atteindre l’objectif SPT plusieurs conférences vont se succéder sur la PS. La première a eu lieu à Ottawa en 1986. Elle a réunit les pays industrialisés qui se sont engagés dès lors à :
– Se faire les avocats d’une politique favorable à la santé et à l’équité dans tous les secteurs.
– Combattre les inégalités en matière de santé et à reconnaître que la santé constitue pour toute société, un investissement capital et un défi majeur à relever

La Charte d’Ottawa

• Cette conférence a abouti à l’adoption de la première charte de promotion de la santé connue sous le nom de « Charte d’Ottawa » qui a défini la promotion de la santé comme étant :« le processus qui confère aux populations les les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé, et de l’améliorer »,

• Cette charte définit Les conditions préalables à la santé qui sont la paix, un abri, de la nourriture et un revenu. Elle a mis l’accent sur l’influence que peuvent avoir sur la santé des facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux, comportementaux et biologiques.
• Selon la charte d’Ottawa la PS est appelée à agir positivement sur tous ces facteurs

Finalité de la Promotion de la santé

• La finalité de la promotion de la santé consiste à réduire les écarts en matière de santé et à offrir à tous les individus les mêmes ressources et possibilités pour réaliser pleinement leur potentiel santé en leur apportant le soutien, l’information, les aptitudes et les possibilités de faire des choix sains. Le secteur santé ne peut à lui seul réaliser la finalité de la PS

Les interventions

En matière d’intervention, la charte d’Ottawa préconise une stratégie avec cinq domaines d’activité dont:
1. L’adoption par les pouvoirs publics d’une politique favorable à la santé.
• La PS doit être dans tous les agendas politiques. La législation, la taxation, les mesures fiscales, les politiques sociales.

2. La création d’environnements propices à la santé
• Dans toute stratégie ou programme de promotion de la santé on doit tenir compte de l’environnement physique, social, la protection des milieux naturels tout ce qui peut favoriser une vie saine.

3. Le renforcement de l’action communautaire
• La PS fait de la participation de la communauté une priorité dans les prises de décision,: de l’élaboration des stratégies à la mise en œuvre des actions. Citons les mouvements salubres « marchés, écoles, villes et villages etc. »

4. Le développement des qualifications
• Par l’éducation pour la santé, la PS apporte aux individus les aptitudes nécessaires pour leur permettre de faire les choix éclairés. Cette éducation se fait dans les familles à l’école, au travail, par les organisations, les média etc.

5. La réorientation des services de santé
• Au-delà du mandat de fourniture de soins, le secteur de la santé doit se donner pour tache de faire le plaidoyer pour une politique sanitaire multisectorielle. La réorientation des services en PS demande également une attention à la recherche ainsi que des changements au niveau de la formation professionnelle.
L’impact de la Charte d’Ottawa

• La déclaration d’Alma Ata ou l’objectif « santé pour tous en l’an 2000 » a trouvé son écho à partir de la charte d’Ottawa qui a établi la PS en réaffirmant que la justice sociale et l’équité constituent les préalables de la santé.
• Ottawa a été le point de départ d’une nouvelle vision de la santé. La charte d’Ottawa qui en est sortie va inspirer toutes les rencontres ultérieures sur la PS.

Définition de la santé

Il est clair que la définition la plus connue de la santé est celle de l’OMS : « la santé est un état de complet bien être physique, social et mental et non l’absence de maladie»

• Par la promotion de la santé, on a essayé de redéfinir la santé qui est perçue comme étant
– « une façon de vivre » qui permet à l’homme malgré ses imperfections d’atteindre une qualité de vie et une existence pas trop douloureuse tandis qu’il vit dans un monde imparfait ».

L’état de santé est aussi perçue comme étant :
• « une expérience de bien-être, résultant d’une équilibre dynamique qui implique les aspects physiques et psychologiques de l’organisme ainsi que son interaction avec son environnement naturel et social ».

De ces trois définitions nous voyons que celle de l’OMS a un caractère individuel, tandis que, la vision de la promotion de la santé présente une interaction entre l’homme et son environnement ce qui a un caractère plutôt collectif et dynamique.

Faiblesses de la Charte d’Ottawa

• La charte d’Ottawa produit de la première grande rencontre sur la promotion de la santé, bien qu’elle continue à inspirer les décideurs en matière de santé publique, a été plutôt théorique par rapport aux recommandations des autres conférences qui vont se révéler plutôt pratiques pour la plupart.

La conférence d’Adélaïde

• En 1988, soit deux années plus tard, fut convoquée la deuxième conférence sur la promotion de la santé à Adélaïde.
• Cette conférence à laquelle ont pris part 202 participants venus de 42 pays ont mis l’accent sur le premier des 5 domaines de la charte d’Ottawa savoir:

« Forger des politiques favorables à la santé »

• La conférence a abouti à une déclaration selon laquelle, les politiques doivent faire en sorte que l’environnement social et physique renforce la santé. Dans cette optique tous les secteurs publics : agriculture, commerce, éducation, tourisme, communication, doivent tenir compte du rôle essentiel de la santé dans la formulation de leurs grandes orientations politiques.

• Les participants à cette conférence ont établi que :
– La santé est un droit fondamental et non un simple besoin à satisfaire.
– Les gouvernements doivent fixer des buts qui mettent en valeur la PS comme stratégie permettant d’améliorer la santé.
– Par des études de cas, ils ont prouvé que des politiques favorables à la santé ont eu des retombées économiques à long terme.
• La conférence a dégagé 4 domaines d’action pour la promotion de la santé ce sont:
– La promotion de la santé des femmes
– L’alimentation et la nutrition
– Le tabac et l’alcool
– La mise en place d’environnements favorables

• Pour finir la conférence recommande que les organismes locaux nationaux et internationaux prennent les mesures suivantes savoir:

1. La Création de centres d’échanges pour promouvoir les bonnes pratiques en matière de politiques pour la santé
2. La Mise en place de réseaux de chercheurs, de formateurs et de gestionnaires de programmes pour aider à analyser et mettre en œuvre des politiques favorables à la santé.

Conférence de Genève

• Jusqu’ici les conférences intéressaient les pays industrialisés. Une conférence tenue à Genève en 1989 sur la promotion de la santé, pour la première fois a traité la promotion de la santé dans les pays en développement.

Conférence de Sundsvall

Parallèlement à ces évènements dans le domaine de la santé, une préoccupation croissante se manifeste dans les opinions face aux menaces qui pèsent sur l’environnement mondial. Dans cette optique a eu lieu la première conférence mondiale sur la promotion de la santé avec la participation de 81 pays.

Cette conférence a eu pour préoccupation le deuxième domaine de la charte d’Ottawa savoir:
« La création des environnements favorables à la santé ».

De façon pratique les participants ont identifié plusieurs exemples de création d’environnements favorables à la santé susceptible d’inspirer les décideurs.

Les participants lancent un appel à l’action qui interpelle les décideurs politiques à tous les niveaux.
La conférence a mis en évidence 4 aspects des environnements favorables à la santé : social, politique, économique et le reconnaissance et l’utilisation des compétences et connaissances des femmes dans tous les secteurs.

La conférence de Sundsvall a démontré que les problèmes de santé, d’environnements et de développement humain ne peuvent pas être dissociés.

Le développement doit passer par l’amélioration de la qualité de la santé. Seule une alliance mondiale peut sauver notre planète

Conférence de Jakarta

1997 a eu lieu à Jakarta la 4ème conférence internationale de la promotion de la santé sous le thème : « à ère nouvelle acteurs nouveaux adapter la promotion de la santé au XXI ème siècle »

Notons que nous étions à environ 20 ans de la célèbre déclaration d’Alma Ata et à 11 ans de la charte d’Ottawa.

La conférence de Jakarta est la première qui s’est tenue dans un pays en développement et qui a associé le secteur privé à la promotion de la santé. Ce fut l’occasion de
– Réfléchir sur les leçons apprises concernant l’efficacité de la promotion de la santé
– De réexaminer les déterminants de la santé
– De définir les orientations et de nouvelles stratégies à adopter pour relever les défis de la promotion de la santé au XXI ème siècle.

Déclaration de Jakarta

Les participants à la conférence de Jakarta ont adopté la déclaration suivante sur la PS au XXI ème siècle :
– La santé est un droit fondamental et un facteur indispensable au développement économique et social.
– La PS est un élément essentiel du développement sanitaire. Par la PS on agit sur les déterminants de la santé et on contribue à la croissance économique

La déclaration de Jakarta propose une vision d’ensemble et place la PS dans le XXI ème siècle.
Elle a redéfini les déterminants de la santé en considérant de nouveaux défis, tels : les tendances démographiques, l’urbanisation, l’augmentation du nombre de personnes âgées, les maladies chroniques, l’augmentation de la toxicomanie, les troubles civils, les violences, les maladies réémergentes, les troubles mentaux, la résistance aux antibiotiques et autres drogues, les nouvelles pathologies. La mondialisation de l’économie du marché et du commerce, la dégradation de l’environnement et l’accès généralisé aux média et aux techniques de communication.

Résultats des ateliers

Les travaux des ateliers ont montré l’efficacité des stratégies de PS dans la création des environnements propices à la santé.

A partir de Jakarta on sait que:
– Les meilleures approches en PS sont celles qui utilisent globalement les 5 domaines proposés par la charte d’Ottawa
– Certains cadres comme les mégalopoles, les îles, les municipalités offrent des cadres favorables à la PS
– La participation est indispensable il faut placer l’individu au cœur de la prise de décision et de la mise en œuvre de l’action
– L’apprentissage favorise la participation, il convient de développer les capacités individuelles et collectives.

La conférence a défini également les priorités de la PS au XXI ème siècle qui sont au nombre de 5:
– Promouvoir la responsabilité sociale en faveur de la santé
– Accroître les investissements pour développer la santé
– Renforcer et élargir les partenariats pour la santé
– Accroître les capacités de la communauté et donner aux individus les moyens d’agir
– Mettre en place une infrastructure pour la promotion de la santé.

Pour finir les participants ont approuvé la formation d’une alliance mondiale pour la PS. Ils ont demandé à l’OMS de prendre l’initiative de créer cette alliance qui se donnera pour priorités:
– De sensibiliser sur l’évolution des déterminants de la santé
– De soutenir le développement et la mise en place de réseaux pour le développement de la santé

– De mobiliser les ressources en faveur de la PS
– D’accumuler les connaissances sur les meilleures pratiques
– De favoriser l’apprentissage en commun
– De promouvoir la solidarité
– D’encourager la transparence et la responsabilité publique en PS

La conférence de Mexico

A l’initiative de l’OMS, de l’OPS et du Ministre de la santé du Mexique fut convoquée la 5ème conférence mondiale sur la PS en juin 2000.

Cette conférence avait pour but de démontrer comment des stratégies de PS ont contribué à accroître l’efficacité des politiques, programmes et projets de santé et de développement, en particulier, ceux qui visent l’amélioration des conditions de vie des couches les plus défavorisées.

Cette conférence était une continuation des 4 premières. Elle a combiné une composante politique a laquelle ont pris part des Ministres et une composante technique réunissant les professionnels de divers secteurs.
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Les Ministres ont signé une déclaration ministérielle sur la PS. Ils ont également lancé une alliance mondiale pour la PS à laquelle devrait participer les différents secteurs de l’état, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, le secteur privé, les milieux académiques.

Les Ministres ont adopté les lignes directrices qui aideront les états à élaborer un plan d’action national visant à intégrer les stratégies de PS dans l’élaboration de leurs politiques.

Un projet de résolution sur la promotion de la santé fut adopté et devrait être soumis aux Nations Unies

La déclaration ministérielle

Voici l’une des résolutions les plus pertinentes de la déclaration ministérielle :

Les gouvernements doivent travailler au développement économique et social de leur pays et promouvoir l’équité, pour cela la PS devra être une priorité dans tous les programmes de santé à l’échelle nationale régionale et locale

Rapport de la composante technique

De son coté, la composante technique a fait état par des études de cas de plusieurs expériences réussies en promotion de la santé. Il y eut même des expositions d’expériences faites en PS à travers le monde.

Conférence de Bangkok

Il convient de situer la conférence tenue en 2005 à Bangkok au cœur de la mondialisation, la charte qui en est sortie définit les mesures et les engagements nécessaires pour agir sur les déterminants de la santé par la PS à l’heure de la mondialisation.

La charte de Bangkok reprend et complète les valeurs, principes et stratégies de la charte d’Ottawa et des autres conférences


La Charte de Bangkok
Elle stipule que les politiques et les partenariats destinés à donner aux communautés les moyens d’agir sur leur santé doivent être au centre du développement national et mondial.
La Charte de Bangkok s’adresse à toutes les entités concernées par les questions de santé.

La charte reconnaît la santé en tant que droit fondamental, la PS repose sur ce droit essentiel et offre un concept positif et complet de santé comme déterminant de la qualité de la vie qui recouvre le bien être mental et spirituel

La PS est conçue comme une fonction essentielle de santé publique qui contribue à la lutte contre les maladies transmissibles, les maladies non transmissibles et contre d’autres menaces pour la santé

Les déterminants

De la charte d’Ottawa en 1986 à Bangkok en 2005 le contexte mondial de la PS a sensiblement évolué ainsi la charte de Bangkok va réviser les déterminants ou défis et d’autres défis vont être identifiés ce sont:
– Les inégalités croissantes à l’intérieur des pays et entre les pays
– Les nouveaux modes de consommation et de communication
– La commercialisation
– Les changements environnementaux mondiaux
– L’urbanisation
– Les bouleversements sociaux, économiques et démographiques
– La vulnérabilité des enfants, l’exclusion de certaines couches de population y compris les handicapés.

Les possibilités de coopération de la mondialisation

Par contre les participants ont reconnu certaines possibilités de coopération offertes par la mondialisation pour améliorer la santé de la population telles :
– L’amélioration des technologies de l’information et de la communication
– L’amélioration des mécanismes de gouvernance mondiale et la mise en commun des expériences réussies

Les participants ont également reconnu que, pour gérer les problèmes de la mondialisation, les politiques doivent être cohérentes à tous les niveaux, Gouvernements, organismes des NU et autres organisations dont le secteur privé. Cette cohérence renforcera la transparence et la responsabilité eu égard aux accords et traités internationaux à incidence sur la santé

Les progrès

La charte de Bangkok pose la question de progrès, les signataires pensent qu’en dépit des progrès il reste beaucoup à faire pour placer la santé au centre du développement selon les ODM. Elle pose certaines conditions nécessaires au progrès dans la mise en œuvre des stratégies de la PS. Tous les secteurs et tous les milieux doivent s’efforcer :

• De défendre la cause de la santé sur la base des droits de l’homme et de la solidarité
• D’investir dans des politiques des mesures et des infrastructures durables pour agir sur les déterminants de la santé
• De développer les capacités d’élaboration de politiques, de direction, de PS, de transfert de connaissances en santé
• De règlementer et légiférer afin d’assurer un niveau élevé de protection et de garantir l’égalité des chances en matière de santé et de bien être pour tous les individus
• D’établir des partenariats et des alliances avec le secteur public, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et internationales et la société civile afin de mettre en place des actions durables.

Les engagements

Les 4 principaux engagements énoncés dans la charte de Bangkok sont
– Il faut placer la PS au centre de l’action mondiale en faveur du développement
– Il faut faire de la PS une responsabilité centrale de l’ensemble du secteur public
– Il faut faire de la PS un axe essentiel de l’action communautaire et de la société civile
– Il faut faire de la PS une exigence de bonne pratique au niveau des entreprises.

La charte de Bangkok pose également le problème des écarts entre la théorie et la pratique.

Résolutions

Depuis la conférence d’Ottawa, plusieurs résolutions ont été adoptées aux niveaux national et mondial à l’appui de la PS, mais elles n’ont pas toujours été suivies d’effet pratique. Les participants à la conférence de Bangkok demandent à l ’OMS de s’efforcer :
– de combler cet écart entre les textes et leur mise en œuvre, de mettre en place des politiques et partenariats pour l’action

Les participants demandent également à l’OMS et ses états membres en collaboration avec des tiers :
– d’allouer des ressources à la PS,
– d’établir des plans d’action et de suivre leur exécution au moyen d’indicateurs et de cibles appropriés et de rendre compte des progrès accomplis à intervalles réguliers. (modèle des ODM)

Les organisations des N.U sont invitées à étudier les avantages d’un traité mondial pour la santé

La charte de Bangkok propose l’établissement d’un partenariat mondial destiné à promouvoir la santé et fondé sur l’engagement et l’action aux niveaux local et mondial.

Signalons que la charte de Bangkok exprime l’avis d’un groupe d’experts mais ne correspond pas nécessairement à la politique officielle de l’OMS.

Conclusion

En guise de conclusion, voyons l’évolution de la promotion de la santé chez nous en Haïti.
Depuis 1975, la promotion de la santé a été retenue comme programme à réaliser dans le premier plan national de santé. Mais elle se réduisait en de simples activités d’éducation sanitaire au niveau des centres de santé et des hôpitaux.

Par contre dans la mission assignée aux dispensaires il est clairement écrit:

« Les dispensaires sont appelés non seulement à fournir les soins curatifs, mais surtout à promouvoir la santé dans leur sphère d’influence….. Le personnel doit être capable d’inciter les habitants à assainir leur village par le traitement rationnel des détritus et des excréments, d’immuniser les groupes d’âge les plus vulnérables aux maladies transmissibles, d’encadrer et d’assister les matrones, de donner des conseils sanitaires pour la prévention des maladies contagieuses, de s’intégrer dans le milieu et de travailler en étroite collaboration avec tous les agents qui s’occupent du développement du pays »

En 1998 ce fut l’adoption par le MSPP de la première charte nationale de promotion de la santé inspirée de la charte d’Ottawa

En 2005 avec la nouvelle loi organique ce fut la création officielle de la direction de promotion de la santé et de protection de l’environnement

Après plus de 30 ans la PS connaît encore des difficultés pour sa mise en œuvre.

Pour finir nous suggérons que les associations concernées par les questions de santé publique se mettent aux cotés de la représentation de l’OPS/OMS pour se faire les avocats de la PS en tant que stratégie idéale pouvant permettre aux secteurs sociaux d’améliorer leurs indicateurs et au pays de se positionner sur le chemin de la Réduction de la Pauvreté et de la Croissance Économique.
Je vous remercie

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