mardi 25 octobre 2011

LETTRE OUVERTE AUX ASSOCIATIONS HAITIENNES DE SANTÉ


LE REGARD TOURNÉ VERS L’ALMA MATER

L’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti « HUEH », une Institution sanitaire à triple vocation. Dont :

Un centre hospitalier universitaire ou se forment les différentes catégories de professionnels de la santé : Médecins, Infirmières, Technologistes médicaux, Pharmaciens, Chirurgiens dentistes.

Une institution publique de prestation de soins hospitaliers aux populations défavorisées de la Capitale et des communes avoisinantes,

Un centre de référence par excellence pour l’ensemble du pays. Je veux dire par là que certains services spécialisés ne se retrouvent qu’à l’HUEH, parfois, même à l’état embryonnaire. Pour citer : l’Histopathologie, l’Anesthésiologie, la Dermatologie, l’Oncologie, la Radiologie.

Ce centre hospitalier qui, depuis quelques années peinait pour son fonctionnement a été durement frappé par le séisme du 12 janvier 2010. Voilà qu’aujourd’hui, il se trouve dans un imbroglio, au point de porter les dirigeants du pays à évoquer l’idée d’une fermeture pure et simple de cet hôpital. Cependant cette idée de fermeture ne fait pas l’unanimité. Les opinions sont diversifiées.

Certains voient dans la fermeture, un manque à gagner, la reconstruction se fera en deux années au lieu de cinq et l’État haïtien économisera cinq millions (5,000,000.00) de dollars américains sur le coût total.

D’autres voient dans la fermeture le danger d’une perte de plusieurs emplois, particulièrement les employés contractuels.

Que pensent les étudiants bénéficiaires de la formation? Selon eux, ils courent le risque de se retrouver sans lieu de stage. Pour cela ils sont contre.

Le personnel médical de l’hôpital de son coté se demande perplexe que va-t-on faire des patients démunis? Ils sont aujourd’hui si nombreux.

Que dit la population la principale concernée? Chaque jour des associations et organisations empruntent la voix de la Presse pour protester contre toute idée de fermeture de cet hôpital.

Enfin, nous les professionnels de la santé qui avions dans le passé bénéficié de l’accueil et de la tendresse de cette Mère Nourricière, n’avons nous pas notre mot à dire concernant le sort qui doit être fait à notre Alma Mater?

D’une façon ou d’une autre, il s’agit d’un grand dossier qui demande un grand débat. Jamais les différentes couches de la population haïtienne n’avaient pris le temps de réfléchir sur l’importance de l’HUEH dans notre système de santé. Aujourd’hui le moment est venu de le faire. Nous lançons donc un appel patriotique à toutes les associations haïtiennes de santé :

L’Association Médicale Haïtienne « AMH », et ses multiples filiales
L’Association Nationale des Infirmières Licenciées d’Haïti « ANILH »,
L’Association de Santé Publique d’Haïti « ASPHA »,
L’Association Nationale des Technologistes Médicaux « ANTM »,
L’Union des Médecins Haïtiens «UMHA »,
L’Association des Pharmaciens Haïtien « APH »,
L’Association des Médecins Haïtiens à l’Étranger « AMHE »
Le Syndicat du Personnel Infirmier « SPI »
L’Association Haïtienne d’Odontologie « AHO »
L’Association des Hôpitaux Privés d’Haïti « AHPH »
L’Association des Infirmières Sage Femme
Les Associations d’Étudiants (es) en Sciences de la Santé de l’UEH et des Écoles affiliées

Qu’elles se mettent tous ensemble pour une concertation en vue de conduire une analyse approfondie de la situation de l’HUEH de manière à dégager des pistes de solutions susceptibles d’orienter les actions des dirigeants. Car en toute logique, détruire et reconstruire l’HUEH, sans identifier l’origine de ce cancer qui ronge l’Institution sanitaire jadis la plus prestigieuse du pays, ainsi que, les facteurs favorisants le développement de ce mal apparemment incurable, n’est que peine perdue.

Chers confrères, chers collègues, Médecins, Infirmières, Technologistes Médicaux, Pharmaciens, Chirurgiens Dentistes, Spécialistes de la santé, qui avions bénéficié de cette institution pour notre formation, nous avons une dette envers notre Alma Mater. Nous ne saurions la laisser mourir par manque ou absence de soins de qualité. Il y va de l’avenir du secteur santé de notre pays. Un secteur si fort dans le passé et qui n’avait rien à envier des autres pays, mais aujourd’hui vilipendé, méprisé par ses propres fils et filles.

Le défi est grand certes, il s’agira pour nous de poser le problème de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti dans toute sa dimension :
:
Comment satisfaire sans discontinuité les besoins en formation des jeunes professionnels de santé, formation de base et spécialisation

Que faire pour garantir de façon continue des soins de qualité aux couches les plus défavorisées du pays tout entier et de l’aire métropolitaine en particulier. pendant et après la reconstruction physique de cet hôpital.

Considérer l’HUEH dans son rôle de centre de formation et de référence appelé à fournir des soins de haute gamme de façon à pouvoir sauver des centaines et milliers de vies parmi ceux qui ne peuvent se payer des soins à l’étranger.

Contempler un Hôpital Universitaire avec les capacités de retenir l’ensemble des patients haïtiens qui chaque jour prennent l’avion en quête de soins de santé de qualité et pourquoi pas attirer des patients de l’extérieur par la qualité de ses services.

Enfin, dans un pays ou la note dominante est le chômage, envisager comment protéger le maximum d’emplois durant le temps de la reconstruction physique de cet hôpital.

Notons que, cette réflexion devra s’étendre à la situation de la Faculté de Médecine de Pharmacie et de Technologie Médicale, la Faculté d’Odontologie et le Centre de Psychiatrie Mars and Kline qui, sont autant d’institutions jadis très prestigieuses aujourd’hui réduites à un pot de chagrin.

Chers Confrères, chères Consoeurs et Collègues, mettons nous au travail le temps presse. J’invite donc l’AMH ou l’ASPHA à prendre le leadership de l’action en convoquant les autres associations sœurs pour ce grand débat patriotique.


Vive Haïti, Vive la Médecine haïtienne, Vive notre Alma Mater.


Dr Josette BIJOU M.D. MSP
Diplômée de la FMP de l’UEH

vendredi 26 août 2011

RÉFLEXIONS CITOYENNES

LE REPORT DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2011
Réactions du Dr Josette BIJOU

Dans ma lettre ouverte au Président de la République, je n’avais pas mis l’accent sur le report de la rentrée scolaire, la raison était la suivante : l’objectif que je poursuivais, était plus noble et plus ambitieux, il s’agissait d’attirer l’attention du Président de la République sur un sujet relevant de sa priorité, afin de porter l’équipe présidentielle à se mettre au travail avec plus de sérieux, en s’ouvrant dans la transparence, aux membres du Gouvernement démissionnaire qui disposent de toutes les informations et à d’autres personnalités du monde éducatif, afin de fixer les mécanismes permettant d’offrir une assistance financière aux parents économiquement faibles, ainsi qu’aux écoles qui se retrouveraient après évaluation en difficulté pour leur fonctionnement.

En un mot, disons que la rentrée des classes peut être reportée en janvier, la majorité des parents seront toujours en grande difficulté. De la sorte, je demeure très préoccupée. Il est vraiment question pour les concernés de poser sans perdre de temps la problématique de cette rentrée scolaire, qui s’annonce catastrophique et trouver ensemble des solutions appropriées.

Peut être que le Président de la République a trouvé, que, le temps lui manquera pour une telle opération, il a décidé de reporter au 3 octobre la rentrée des classes. Toujours dans mon souci d’accompagner le peuple haïtien et les dirigeants qui le veulent, je me suis mise à réfléchir sur les préoccupations exprimées par certains citoyens concernant d’abord la réduction du nombre de jours de classes par rapport aux normes internationales.

La rentrée des classes fixée au 3 octobre, nous donne un déficit de 20 jours, je pense qu’il est possible de les combler de la façon suivante. Dans un dialogue entre les dirigeants, les associations de professeurs et de directeurs d’école, .on pourrait éliminer certains jours de congé. Dans cet ordre d’idée, nous avons fait cet exercice.

Proposition de calendrier scolaire Exercice 2011 – 2012

Ouverture des classes le 3 octobre 2011, comme il est annoncé, selon l’accord trouvé entre la Présidence et le Ministère de l’Éducation Nationale.

Le premier trimestre

Du 3 octobre au 29 décembre avec pour congé les 23 et 26 décembre 2011.

Les vacances de décembre s’étendront du 30 décembre 2011 au 4 janvier 2012

Le deuxième trimestre

Du 4 janvier au mercredi saint avec 1 jour de congé le mercredi les centres. Les écoles fonctionneront jusqu’au vendredi avant le carnaval.

Les vacances de Pâques du jeudi saint au mardi de Pâques

Le troisième trimestre

Du mardi de Pâques au 30 juin avec 1 jour de congé le 18 mai

De la sorte on récupère les 20 jours de classe compris entre le 12 septembre et le 3 octobre.

Le 17 octobre, mort de Dessalines, toutes les écoles dans toutes les classes prendront une heure pour parler aux enfants de Dessalines de l’importance de l’union entre Dessalines et Pétion pour notre Indépendance. Le reste de la journée les cours se déroulent normalement.

Le 18 novembre bataille de Vertières, le même geste on parlera aux enfants de l’importance de Vertières et des héros de l’Indépendance pendant une heure.

Le 1er mai jour du travail et de l’agriculture, on leur parlera de l’importance de l’agriculture et du travail dans le développement de notre pays, pendant une heure.

Concernant les fêtes religieuses que nous proposons d’éliminer il s’agit du 1er et du 2 novembre, les écoles catholiques pourront toujours célébrer une messe le matin de 7 à 8 heures et avoir les cours régulièrement le reste de la journée.

Ascension et la fête Dieu, seront célébrées le dimanche qui suit, comme dans d’autres pays, par exemple le Canada.

Le Ministère de l’Éducation Nationale veillera à ce que toutes les écoles respectent l’horaire officiel et terminent les cours au plus tard le 30 juin, pour permettre à la rentrée 2012 de se faire en septembre. Car, il est tout à fait anormal de demander à un parent haïtien, dans la situation économique actuelle du pays, de payer le mois de juillet et de recommencer en septembre. Comme il a été cette année.

Maintenant, à ceux qui parlent de manque à gagner pour les professeurs et les directeurs d’écoles qui avaient déjà préparé leur budget, nous avions déjà suggéré que l’équipe présidentielle rencontre les associations des écoles privées qu’elles soient lucratives ou non lucratives et voir comment aplanir certaines difficultés. Le moment est difficile. La majorité des parents sont dans le désarroi total, ils attendent la manne promise par le Président de la République, lors de sa campagne.

Certains diraient, peut être, pourquoi tant d’intérêts à l’Éducation de la part d’un médecin que je suis? À tous ceux là je réponds : qu’il s’agit pour moi d’apporter ma modeste contribution au dénouement de la situation un peu chaotique que vivent beaucoup de parents haïtiens avec cette rentrée des classes.

Sur ce, je remercie et je félicite les média haïtiens pour la grande diffusion qu’ils avaient faite de ma lettre ouverte au Président de la République. Recevez chers compatriotes, mes patriotiques salutations.

Dr Josette BIJOU


mardi 23 août 2011

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT MICHEL JOSEPH MARTELLY

UN CRI DU COEUR



Monsieur le Président, s’il est vrai que la santé est le moteur du développement, l’éducation est la clef qui ouvre la porte du développement. En ma qualité de citoyenne engagée, de femme politique, de chrétienne, j’avais fait mienne votre idée de faire de l’éducation la première priorité de votre agenda politique. Aussi, après des réflexions profondes, j’avais accepté d’abandonner la lutte pour l’annulation de la mascarade du 28 novembre, pour endosser votre candidature aux élections du 20 mars. Comme je n’ai jamais manqué de vous le dire, cette décision se justifiait par mon grand désir et mon devoir d’accompagner le peuple haïtien, en particulier mes partisans et sympathisants et vous permettre de réussir votre mandat pour le plus grand bien de ce peuple particulièrement les plus faibles et les exclus.
.
Aujourd’hui Monsieur le Président, préoccupée par la situation économique de mon pays, je me vois dans l’obligation de me faire le porte parole des centaines de milliers de parents et d’enfants, qui, chaque jour sollicitent mon intervention d’une manière ou d’une autre sur la question de la prochaine rentrée scolaire. Je m’excuse si, trop proche des exclus et des couches défavorisées du pays, je me trouve dans l’impossibilité de vous dire comme beaucoup d’autres : « Vous êtes sur la bonne voie ».

Monsieur le Président, encore une fois, je vous le répète je veux votre réussite, car, ce sera la réussite du pays et celle de la démocratie. L’heure ne peut être à la flatterie, nous devons dire la vérité comme elle est, c’est la voie réelle du succès. Nos intérêts sont et doivent être les mêmes. Nous avons un pays à sauver, un peuple à sortir de la misère. Je sais que vous êtes un croyant. Si Dieu nous recommande la pauvreté, il condamne par contre la misère. Rappelez vous bien la Bible, Jésus Christ a non seulement enseigné à ses disciples, il a nourri les affamés, il a guéri les malades et les estropiés. Aujourd’hui il nous commande de refaire ces mêmes gestes. Nous serons jugés sur notre attitude vis-à-vis de la misère du peuple haïtien.

La prochaine rentrée scolaire sera votre plus grand test. Il faudra le réussir. Cela n’a rien à voir avec un Gouvernement démissionnaire et/ou un nouveau Gouvernement qui tarde à venir. La rentrée des classes ne peut pas attendre. Déjà, il est même trop tard pour parler de réouverture en septembre.

De plus, Excellence, il est grand et noble de parler des enfants des rues, qui méritent toute notre attention par une prise en charge intégrale. Mais évitons toute attitude démagogique. Je vous suggère de vous pencher également en bon père de famille, en Chef, d’un État appauvri par diverses catastrophes : inondations, incendies, séisme, épidémie, sur le sort des enfants déjà scolarisés, qui, pour des raisons économiques ne pourront pas reprendre le chemin de l’école en septembre prochain.
A vous dire vrai, ils sont légions. J’ai été contacté par des directeurs d’école à but non lucratif, qui se demandent, s’ils ne vont pas fermer boutique en septembre. Alors qu’il y a un déficit de salles de classes dans le pays.

Monsieur le Président, je sais que vous avez dans vos rangs des personnes bien avisées dans le domaine de l’éducation. Toutefois, je prends la liberté de vous faire les recommandations suivantes :

Faire une évaluation de la situation financière au niveau des écoles privées congréganistes et laïques, sur toute l’étendue du territoire national,
Envisager comment aider ces écoles et les parents des élèves en difficulté financière,
Au niveau des écoles nationales supprimer au moins pour cette année les frais scolaires, en attendant un vrai débat sur la question de l’éducation
Evaluer avec le MENFP la situation des enfants de la 6è année fondamentale qui n’ont pas pu participer aux examens officiels pour des raisons financières (impossibilité de retirer leur fiche). Si le nombre est important, solliciter une reprise de ces examens.
Garantir comme par le passé la subvention des livres et du matériel scolaire pour les neuf (9) années du fondamental
Fournir au moins deux (2) uniformes à chaque enfant des écoles nationales
Résoudre le problème des arriérés de salaire des professeurs
Faire fonctionner les cantines scolaires dans les écoles publiques et les écoles privées non lucratives si possible.
Former une commission spéciale pour étudier, planifier et mettre en œuvre le programme de scolarisation des enfants de rues

Votre équipe doit se mettre au travail rapidement, septembre c’est demain, si nécessaire élargir le cadre sur d’autre personne qui connaissent la situation et qui sont proches des couches défavorisées. Actuellement les enfants de la classe aisée du pays en majorité fréquentent une école internationale ou sont envoyés à l’étranger. C’est la réalité, ne vous illusionnez pas.

Espérant que ces quelques réflexions et suggestions trouveront une oreille attentive, je vous remercie bien sincèrement Monsieur le Président, au nom des parents et des enfants qui comptent sur mon intervention pour reprendre le chemin des classes cette année.

Je vous prie Excellence, de recevoir avec mes remerciements mes patriotiques salutations


Dr. Josette BIJOU M.D.

mercredi 4 mai 2011

LE GROUPE DES DOUZE ET LE CHOLÉRA COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS

Rekòmandasyon Gwoup 12 Kandida pou pos Prezidan Dayiti yo sou Pwoblèm Maladi Kolera-a 10 janvye 2011

Lè nou konsidere dega ke maladi kolera a ap fè nan dis depatman peyi a, aprè anpil refleksyon nou menm gwoup 12 kandida pou pos Prezidan Dayiti yo, nou pran inisyativ devan tout Nasyon an ak kominote entènasyonal la, pou nou fè rekòmamdasyon sa a yo a moun kap dirije peyi a, pi espesyalman a Ministè Sante Piblik.

1. Nou mande Ministè Sante Piblik pou li pran prese prese lidèchip pwoblèm kolera nan peyi-a, pandan lap ranfòse biwo sante piblik ki nan dis depatman yo ak nan komin yo, pou yo kapab asire kòm sa dwa kodinasyon tout patne yo, dekwa pou aksyon yo ka rive jwenn tout moun kap viv nan seksyon kominal yo

2. Minis Santé Piblik la, dwe konvoke yon komisyon ekspè nasyonal ki avèk yon asistans teknik entènasyonal dwe travay san pedi tan sou yon pwogram nasyonal pou kombat maladi kolera a. Nan lang franse “ un Programme national de lutte contre le choléra” menm jan sa ye pou SIDA, pou Tibèkiloz ak Malaria

3. Nou di ke Pwogram sa-a dwe kouvri tout domèn ki gen rapò ak maladi kolera a. li dwe genyen objektif byen klè, ke tout moun ka kontwole, epi di konbyen lajan nap bezwen. Nap site kèk Domèn, men lis la kapab pi long

a. Dlo potab : Pwogram sa a dwe di ki sak pral fèt pou tout ayisyen jwenn dlo potab pou yo bwè ak fè sa yo bezwen, nan konbyen tan, ak konbyen lajan.
b. Asenisman : ki sak pral fèt pou tout fanmi genyen yon latrin, tout mache, tout lekòl, plas piblik, tout kote moun konn rasanble gen yon blòk sanitè, nan konbyen tan ak konbyen lajan.
c. Laswenyay pou malad yo: sak pral fèt pou tout medikaman kon seròm oral, grenn pou trete dlo elatriye rive nan tout seksyon kominal kom nan vil yo, nan konbyen tan ak konbyen lajan
d. Kondisyon pou byen trete malad yo: ki swen pou yo bay rad ak dra malad yo sèvi, kòman trete matyè fekal malad yo, ki sa pou yo fè ak kadav moun ki mouri yo elatriye
e. Pwogram nasyonal kont kolera a dwe genyen yon pwogram edikasyon ak kominikasyon avèk mesaj ki respekte kilti nou e ki adapte ak jan nap viv nan kominote nou yo, nan pwogram lan, nou dwe jwen konbyen lajan lap koute
f. Kontwòl tout laboratwa medikal nan zafè manipilasyon espesimen matyè fekal, Nan konbyen tan Ministè Lasante ap pran kontwòl tout laboratwa madikal yo, konbyen lajan li bezwen pousa.
g. Kòman repare impak negatif epidemi kolera a genyen sou ekonomi peyi a: ke seswa nan zafè lagrikilti, nan restoran nan lari, nan touris elatriye. Ki sa ki dwe fèt pou bay yon repons a pwoblèm sa a yo konbyen sa ap koute.

4. Pwogram nasyonal pou konbat kolera sa a dwe jwenn yon laj difizyon pou tout moun ki vle patisipe nan zafè kolera ka konnen genyen yon kad ofisyèl ki di sa ki gen pou fèt ak kòman li dwe fèt.

5. Gouvenman Repiblik la dwe itilize pwogram sa a pou tout entèvansyon lap fè devan bayè defon yo, devan peyi zanmi yo elatriye

6. Ajans Nasyon Zini nan zafè lasante kap travay nan peyi Dayiti, dwe fè yo yon sousi pou yo ede Peyi a, jwenn mwayen pou konbat maladi kolera sa a, kap simen dey ak dezolasyon nan peyi a

7. Ministè Sante Piblik dwe pran reskonsabilite l pou l mennen yon bon jan ankèt pou jwen kote maladi a soti epi pran tout mezi ki nesesè pou fini avèk fleo sa a.

8. Ministè Sante Piblik dwe mete sou pye yon komite pou asire swivi ak kontwòl egzekisyon pwogram sa a menm lè Gouvènman sa a ale.

Reyalizasyon pwogram sa a dwe pemet nou chanje malè pandje maladi kolera a, an yon chans pou peyi a, lè nan senkan, dizan, kenzan tout ayisyen va jwenn dlo potab pou yo bwè, kelke swa kote yap viv. Lè se yon pigran ka va rakonte yon pipiti ke moun te konn fè bezwen yo atè, ke bò tout mache piblik te konn genyen yon pil fatra, moun te konn depoze matyè fekal nan sache sou pil fatra sa a yo. Nou menm gwoup douz kandida yo se sa nou vle kom reparasyon pou tout milye moun ki mouri deja e ki kontinye ap mouri.

Nap pwofite pou nou di : ekip teknik nou yo dispoze pou pote konkou yo bay tout enstitisyon piblik kou prive kap travay san demagoji, san blof, pou kontwole maladi kolera a nan peyi a.

Anvan nou fini, nap di Ministè Sante Piblik pran dispozisyon poul mande OPS fè yon kanpe sou zafè vaksinasyon an, pou divès rezon

a. Maladi koklich, difteri, woujòl, tetanos ki genyen vaksen efikas, an kantite pou tout moun ta jwenn nou pa rive kontwole maladi sa a yo. chak enstan epidemi ap parèt nan peyi a paske moun nan seksyon kominal yo pa vaksinen. Nou pa vle mete apse sou klou.

b. Direktè Jeneral lasante a byen di vaksen kolera a pa twò efikas epi li chè, eske nap kab fèl rive nan tout seksyon kominal nou yo kote moun yo ap mouri pi plis paske pa gen lopital yo pa gen sant sante.

c. Direktè Jeneral lasante a di tou pa genyen kantite vaksen pou anpil moun ta jwenn, eske seksyon kominal yo pral genyen chans fwa sa a, eske vaksen sa a pral rive jwenn yo anvan, kant se yo ki pi ekspoze a maladi a.

d. Nou wè ke se matyè fekal pasi pala nan peyi a, ki pi gwo pwoblèm nou, lè lap kontamine sous dlo yo ak manje nap manje, lajan vaksen an nou kwè li ta bon pou OPS ta envestil nan pwoteksyon kèk sous dlo, nan konstwiksyon kèk latrin nan zòn riral nou yo.

Nap di tout moun mèsi pou atansyon ya bay a Rekòmandasyon sa a yo

LES GRANDS DOSSIERS POLITICO ADMINISTRATIFS

Quelques grands dossiers qui attendent le prochain Gouvernement

Document soumis par le Groupe des cinq anciens Candidats au Président Élu Michel Joseph Martelly

Suite à la publication officielle des résultats préliminaires des élections présidentielles consacrant la victoire du candidat de Repons peyizan et en complément au Manifeste du 31 mars dernier, nous les cinq anciens candidats à la Présidence qui ont endossé la candidature de monsieur Michel Joseph Martelly, nous avons l’honneur de soumettre au Président élu cette liste non exhaustive de quelques grands dossiers qui nécessitent une attention urgente de la part du nouveau Exécutif ainsi que des recommandations y relatives..

Les sinistrés du 12 janvier 2010
La préparation à la saison cyclonique
Les dettes des employés de la fonction publique
le dossier de l’insécurité
Le dossier des Militaires démobilisés
Le dossier de la MINUSTHA
Le dossier de la Reconstruction (CIRH)
La cherté de la vie
Le prix du pétrole
La création d’emplois
La crise à l’université
La prochaine rentrée scolaire et la gratuité de l’enseignement
L’épidémie de choléra face à la saison pluvieuse
l’intégration des partis politiques de l’opposition au processus de reconstruction
L’intégration des haïtiens de la Diaspora au processus de Reconstruction du pays
la modernisation de l’administration publique
la Partenariat Public / Privé
la question des ONG
Décentralisation et Refondation de l’économie rurale

En analysant ces dossiers nous pouvons les classer en six (6) catégories. Dont :

Catégorie I

Le dossier de la Reconstruction (CIRH)
· Les sinistrés du 12 janvier 2010 : les interventions doivent viser de façon plus directe les sinistrés du 12 janvier
· La préparation à la nouvelle saison cyclonique : prendre les dispositions pour sécuriser les sinistrés du 12 janvier ainsi que les zones à haut risque
· La création d’emplois
· La prochaine rentrée scolaire et la gratuité de l’enseignement : liquider les dettes de salaires des enseignants, subventionner le matériel scolaire pour les 6 ou 9 années fondamentales, fournir au moins 2 uniformes à chaque élève des écoles nationales.
· L’épidémie de choléra face à la saison pluvieuse : renforcer les actions d’assainissement (eau potable et latrines sanitaires)
· Les dettes des employés de l’Administration publique : liquider les dettes de tous les employés

Ce sont autant de dossiers qui peuvent causer de grands problèmes en créant une situation de trouble qui empêche le fonctionnement normal du nouveau Gouvernement.

Nous avons tous entendu les remarques des personnes concernées dénonçant la lenteur de l’exécution des activités de reconstruction ou le manque de résultat, d’autres accusent la lenteur dans le décaissement des fonds promis et finalement le Président Clinton a même suggéré une prolongation du mandat de la CIRH. D’un autre côté la population n’a pas cessé de manifester leur frustration face à cette soi-disant reconstruction, enfin on ne peut négliger la grogne du secteur politique dès le début de l’initiative, qui se poursuit aujourd’hui. Tout ceci nous porte à dire que la reconstruction n’a pas atteint ses objectifs. Face à cette situation, le Président élu devra fixer sa position. Il peut en concertation avec la classe politique et le Parlement envisager une prolongation du temps alloué aux actions dites de reconstruction (CIRH) comme souhaité par le Président Clinton, moyennant, le repositionnement de cette dernière. Pour cela, il faudra :

Redéfinir les objectifs de la Reconstruction et une nouvelle stratégie de fonctionnement de la CIRH
Identifier de façon claire et nette les vrais bénéficiaires
Identifier les actions à entreprendre par ordre de priorités en tenant compte des six (6) priorités cités plus haut
Établir le budget par action et/ou programme ou projet
Établir un chronogramme de réalisation des activités
Mettre en place une structure présidentielle de suivi et d’information au public.


Catégorie II

L’intégration des partis politiques de l’opposition au processus de reconstruction
L’intégration des haïtiens de la Diaspora au processus de Reconstruction du pays
La participation de la société civile dans la Reconstruction

S’il est vrai que la société civile participe aux activités de reconstruction à travers le Forum Économique et autres entités, la classe politique et la diaspora ne cessent de réclamer leur intégration à la vie économique et politique de la République. Nous pensons que seul le dialogue national peut apporter une solution à ce problème qui n’est pas à négliger pour une bonne Gouvernabilité et la réussite du Pouvoir.


Catégorie III

La modernisation de l’administration publique
Décentralisation et Refondation de l’économie rurale
Le Partenariat Public / Privé
La question des ONG

Le dialogue national permettra de bien traiter ces quatre (4) dossiers


Catégorie IV

La crise à l’université

Après discussion avec un secteur de l’Université d’État d’Haïti, nous disons que le Président de la République dès les cent premiers jours devra annoncer les couleurs en prônant la mise en place de la commission de la Réforme de l’Université qui traîne depuis plus d’une dizaine d’années.


Catégorie V

Le dossier de l’insécurité
Le dossier des Militaires démobilisés
Le dossier de la MINUSTHA

Encore le dialogue national pour le traitement de ces trois (3) dossiers


Catégorie VI

La cherté de la vie
Le prix du pétrole

La promotion des produits locaux de consommation à travers les cantines scolaires et les restaurants communautaires peut servir de première stratégie pour faire baisser la cherté de la vie, grâce à une diminution de la consommation des produits importés.

Quand au prix du pétrole l’entretien des artères de l’aire métropolitaine peut contribuer à soulager les usagers dans la consommation excessive du carburant lors des « blocus » interminables.

N.B. Il est important de maintenir même dans les premiers temps les restaurants communautaires pour la vente à bas prix des repas chauds dans les quartiers défavorisés

LETTRE OUVERTE DU GROUPE DES CINQ ANCIENS CANDIDATS A LA PRÉSIDENCE AU CANDIDAT MARTELLY

LE MANIFESTE DES CINQ


Le Contexte Politique

Depuis environ trois (3) années, le pays est plongé dans une crise interminable qui a débuté avec la fameuse émeute de la faim pour aboutir à la démission du Gouvernement de la République. Quelques mois plus tard va débuter une crise politique avec un processus électoral vicié à la base et caractérisé par l’exclusion de certains partis politiques influents, lesquelles élections vont aboutir à des élus contestés pour le tiers du Sénat.

Un an après, bon nombre de partis politiques, pas des moindres vont bouder les présidentielles pour réclamer la démission du Président de la République et le renvoi du Conseil Électoral Provisoire « CEP ». Comme prédit ces élections vont se solder par une crise électorale sans précédent, qui va mettre en péril la souveraineté du pays, car les soi-disant résultats seront dictés par la communauté internationale au grand mépris des droits des haïtiens d’élire librement leurs dirigeants.


Le Contexte socio économique

A ce panorama politique sombre, se sont ajoutées les multiples catastrophes naturelles cyclone, inondations tornades et tremblement de terre qui ont secoué le pays et enfin la survenue brusque de l’épidémie de choléra, maladie nouvellement émergente au pays. Une population au chômage en majorité des jeunes. Avec le séisme bon nombre d’emplois sont perdus, beaucoup de biens matériels ont disparu. Citons également l’augmentation du nombre des handicapés physiques et des orphelins.

C’est dans ce contexte politique et socio-économique difficile et délicat marqué par l’exclusion, la méfiance de la population vis-à-vis du Gouvernement et du Conseil Électoral Provisoire et le désespoir, que le peuple une fois de plus va accepter de prendre le chemin des urnes pour élire ses dirigeants dans l’idée d’aboutir à un changement véritable de ses conditions de vie.

Nous, les cinq anciens candidats à la présidence, en leader responsables, en dépit de notre conviction que seule l’annulation de la mascarade du 28 novembre était la bonne solution, nous avions décidé d’accompagner le peuple en endossant la candidature de Monsieur Michel Joseph Martelly, candidat rescapé et placé en deuxième position par le CEP suite à la mascarade du 28 novembre 2010.

Les Recommandations

Aujourd’hui, après la tenue des joutes du 20 mars 2011, qui se sont déroulées sans incident grave, la tâche nous revient de formuler à l’intention du candidat Martelly des recommandations salutaires dans le but de garantir en cas de succès la réussite de son mandat pour le plus grand bien du pays et le bonheur du peuple haïtien. Ce peuple meurtri qui attend beaucoup de ses élus. D’entrée de jeu, disons que nous sommes contre toute idée de partage mesquin de pouvoir à l’instar de ce qui s’était passé en 2006. L’heure est au dépassement de soi. Il faut faire la politique autrement. Il convient de tout mettre en œuvre pour réconcilier la nation haïtienne, c’est l’unique condition de la réussite de tout pouvoir.

L’exclusion et la non participation citoyenne étant les deux facteurs qui ont toujours handicapé les potentialités nationales, après de multiples débats nous les signataires de ce manifeste, recommandons à Monsieur Martelly de faire montre de son sens d’altruisme en vue de promouvoir un climat d’entente, de concorde et de prévenir toute situation de non gouvernabilité du pays qui ne peut qu’augmenter la douleur et la misère du peuple. A l’heure actuelle le panorama socio politique, tel que nous l’avions décrit plus haut, nous permet de croire que si le Président sorti des urnes bénéficiera d’une large légitimité populaire, il lui restera à conquérir sa légitimité politique pour barrer la route à tout projet macabre venant de quelconque ennemis de la Nation et du peuple haïtien. Pour cela nous suggérons que :

Sitôt l’annonce des résultats définitifs des urnes le Président élu convoque les différentes instances nationales d’ici et d’ailleurs qui sont concernées par la reconstruction et le développement du pays afin de lancer l’idée d’un dialogue national.

L’investiture une fois terminée, le Président de la République devra procéder au lancement du dialogue national. Lequel dialogue doit aboutir à la définition du profil d’un Gouvernement d’union nationale avec pour mandat de :

Promouvoir la réconciliation nationale

Œuvrer à la relocalisation définitive des sinistrés du 12 janvier 2010 dans le respect de leur dignité.

Élaborer le plan national de la reconstruction et du développement du pays

Mettre en œuvre le chantier de reconstruction du pays

Travailler pour le rapatriement de la souveraineté nationale.

Refaire l’image du pays face à la communauté internationale


Pour finir, nous renouvelons notre disponibilité à apporter notre savoir et notre savoir faire à la préparation et la mise en œuvre de ce dialogue national.

Persuadés que tous les acteurs politiques haïtiens d’ici et d’ailleurs comprendront la portée de notre démarche nous leur envoyons nos patriotiques salutations.

Vive Haïti! Vive la Démocratie! Vive le Peuple haïtien

Port au Prince le 31 mars 2011



Docteur Josette BIJOU M.D. Monsieur Eric Smarcki CHARLES


Pasteur Jean Chavannes. JEUNE Monsieur Wilson JEUDY


Monsieur Génard JOSEPH

dimanche 20 février 2011

APPEL PATRIOTIQUE AUTOUR DES ÉLECTIONS DU 28 NOVEMBRE 2010

Par le Docteur Josette BIJOU M.D.

Chers Compatriotes,

l'insouciance du Président de la République, Monsieur René Garcia Préval et l'entêtement du Président du Conseil Électoral Provisoire, Monsieur Gaillot DORSINVIL, devant la confusion provoquée par les soi-disant élections du 28 novembre dernier et les contestations en chaine dont elles font l'objet, sont autant de témoignages éloquents d'un complot visant à conduire le pays vers l'hécatombe.
En effet, depuis les résultats préliminaires annoncés le 7 décembre 2010, jusqu'aux définitifs du 3 février 2011, le constat qui fait l'unanimité est l'échec cuisant de nos institutions, particulièrement celles dont la constitution confie le devoir régalien d'assurer l'émancipation du peuple haïtien par le respect de ses droits fondamentaux. Il en résulte que cette déficience institutionnelle n'est pas sans conséquence. Elle charrie avec elle d'innombrables malheurs, dont une anarchie sans précédent nourrie par des conflits intestins qui suffisent pour faire de la terre de nos ancêtres une poudrière que la moindre étincelle fera sauter aux éclats.
Le peuple, à juste titre, manifeste sans répit son mécontentement, les voix les plus avisées de la société civile s'élèvent dans toutes les stations de radio et les chaines de télévision, pour dire non à cet état de choses. Les chefs de partis politiques et les candidats dénoncent ouvertement l'intolérable en portant adroitement par devant les autorités administratives, légales et juridiques les désiderata de leurs mandants. ceux-ci dénoncent les violations à outrance de leurs droits de décider de leur avenir politique en choisissant en toute liberté leurs dirigeants.
Rien ne parvient à ébranler le Président PRÉVAL et son allié Monsieur DORSINVIL, qui font fi de tous les prescrits légaux et constitutionnels. Se remettant complètement à une fraction de la communauté internationale, ils continuent consciemment à s'aventurer dans un voyage sans destination. S'ils s'obstinent à sonner le glas de la démocratie pour notre pays, nous serons tous tenus responsables de l'agonie de notre Haïti chérie, si nous ne nous démarquons pas ouvertement du génie destructeur qui les anime ainsi que leurs pairs. A bien considérer, leurs stratagèmes ne font que précipiter le peuple haïtien et sa belle histoire dans les gouffres.
Nous demeurons plus que jamais convaincue, que seules des élections libres, honnêtes, inclusives et participatives pourront conduire le pays vers un lendemain meilleur et que l'annulation de la mascarade du 28 novembre représente la seule solution valable à la crise politico électorale que vit actuellement Haïti.
Cependant, mue par un élan de grandeur d'âme et de patriotisme qui dépasse nos querelles de chapelle, qui transcende tous intérêts personnels et qui hisse au sommet de toute passion l'intérêt suprême de la Nation, je demande à tous les fils et à toutes les filles du pays de converger leurs regards vers l'avenir d'Haïti afin de trouver une solution concertée à cette crise post électorale qui a trop duré.
Plus que jamais, les patriotes doivent éviter la voie dangereuse empruntée par le chef de l'État et ses alliés. Le moment reste encore possible au dialogue et à la concession. Ensemble nous avons pour devoir de concevoir et d'assumer des propositions de sagesse. Cet appel est lancé à tous les acteurs de la crise politico électorale actuelle. Car, ceux-là qui se disent devant ou qui se croient devant, moi je les vois avec tristesse au devant d'un cortège funèbre accompagnant notre chère Haïti aux enfers. Nous souhaitons vivement qu'elle trouve des fils et des filles dignes capables d'oeuvrer à sa résurrection.
Vive une Haïti libre, forte et prospère! Vive une Démocratie sans hypocrisie!

Docteur Josette BIJOU
Ex Candidate à la Présidence
de la République d'Haïti.